Avez-vous déjà remarqué que l’alcool monte plus vite à la tête lorsqu’on est exposé au soleil, au vent et à des fortes chaleurs ? Il ne s’agit là que d’un facteur parmi d’autres que vous devriez considérer avant d’embarquer de l’alcool à bord d’un bateau de plaisance.
Naviguer avec les facultés affaiblies constitue une infraction au Code criminel du Canada
Il n’est pas interdit de consommer de l’alcool à bord d’une embarcation, mais le taux toléré est le même qu’en véhicule automobile, soit, 80 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang.
Quelles sont les sanctions à bord d’un bateau ?
Les plaisanciers qui consomment de l’alcool s’exposent à des risques pour eux-mêmes ainsi que pour leurs passagers. Des sanctions sont prévues au Code criminel :
- 1er délit : amende minimale de 1000 $
- 2e délit : minimum de 30 jours d’emprisonnement
- 3e délit : minimum de 120 jours d’emprisonnement
Les effets de l’alcool sur un plaisancier conducteur
L’alcool porte atteinte aux capacités motrices et mentales du conducteur : le jugement, la motricité, le temps de réaction, les réflexes, la perception de la profondeur et la concentration, entre autres. L’alcool accélère également l’hypothermie.
De plus, il faut savoir que l’alcool consommé en bateau frappe beaucoup plus fort que l’alcool consommé sur la terre ferme. En effet, la fatigue, le soleil, le bruit et les mouvements de l’embarcation intensifient ses effets négatifs. La conduite d’une embarcation avec les facultés affaiblies est donc aussi dangereuse – et illégale – que la conduite d’une automobile avec les facultés affaiblies, si ce n’est plus !
Une pratique qui fait des ravages
Une étude à long terme sur les décès survenus lors de la navigation de plaisance a démontré qu’au moins 39 % des victimes avaient consommé de l’alcool. Pensez-y avant de conduire une embarcation ou encore avant d’embarquer à bord avec un conducteur consommant de l‘alcool.
Par ailleurs, si vous êtes parents d’adolescents, n’oubliez pas de les sensibiliser à cette problématique. Même en début ou en milieu de journée, un jeune devrait en effet porter autant d’attention à l’état du conducteur de bateau avec lequel il embarque, qu’à celui d’un conducteur qui le ramène chez lui en auto après une soirée.
Pour plus d’information sur la consommation d’alcool dans une embarcation de plaisance, visitez le site de la Sûreté du Québec et Transports Canada.