Avec le coût croissant des propriétés, le rêve d’accéder un jour à son propre chez-soi devient de plus en plus inatteignable pour les 35 ans et moins. Conséquemment, plusieurs parents veulent faciliter l’accès à la propriété à leurs enfants autrement et plus rapidement que par un héritage lointain. Après tout, c’est sans doute à court terme que cela serait plus utile aux descendants. Voici quelques possibilités :
Miser sur le CÉLIAPP
Avec le Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première résidence (CÉLIAPP), un acheteur de maison peut épargner jusqu’à 8 000 $/an et 40 000 $ à vie, avec des déductions fiscales à l’entrée (comme un REÉR) et des retraits non imposables (comme un CÉLI).
Un parent peut offrir des fonds à son enfant afin de l’aider à cotiser. Toutefois, pour éviter des conséquences fiscales, l’argent servant à acheter la maison devra provenir directement du CÉLIAPP.
En commençant tôt à cotiser (dès 18 ans), le jeune profite tout de suite de la déduction fiscale et de la croissance à l’abri de l’impôt.
Transférer ou vendre une propriété à l’enfant
Dans ce scénario, pensez toujours à l’impact fiscal, car il variera si la résidence consiste en un duplex, si elle vient d’être achetée, etc. Par exemple, si la propriété est un chalet ou une résidence secondaire, elle sera soumise à un gain en capital imposable, même sans transaction monétaire.
Co-emprunter avec votre enfant
Un co-emprunt ou la cosignature d’un prêt hypothécaire améliorera l’admissibilité au financement de votre enfant. Cependant, s’il éprouve des difficultés à rembourser, cela ajoutera une dette à votre dossier de crédit. En plus, vous serez responsable en cas de défaut de paiement.
Acheter un plex ensemble
Avec l’acquisition d’un duplex, un triplex ou un quadruplex, les revenus locatifs aideront à couvrir les frais. De plus, l’enfant habitera une des unités et il s’initiera à la gestion immobilière. C’est certainement une aide concrète et un accompagnement vers une autonomie financière!
Verser un don en argent
Un tel don pourrait lui servir de mise de fonds. Toutefois, documentez la transaction par un acte notarié. Côté familial, assurez-vous de respecter l’équité avec les autres enfants à long terme. Un don peut toutefois s’avérer un couteau à double tranchant. À ce chapitre, il faut considérer les aspects légaux et familiaux, car la résidence principale entre d’office dans le patrimoine familial. Si votre enfant est célibataire, il n’y a pas d’impact mais il y en aura un éventuellement au moment de fonder une famille.
Devant cette panoplie d’options, faites-vous aider afin de déterminer l’initiative la plus appropriée. Contactez les spécialistes de Lussier à ce sujet.