Fidèles au poste encore ce printemps, nos agriculteurs devront bientôt s’adonner à l’étape tant attendue des semis. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine ajouté à l’inflation pousseront par contre les producteurs agricoles québécois à composer avec de nombreuses augmentations de tarifs au cours des prochains mois. Céréales, fertilisants, carburant. Comment se fait-il que cette guerre en affecte les prix jusqu’ici?
À l’avant-plan, les fertilisants
Le marché des fertilisants est particulièrement touché par la guerre qui règne en ce moment. En effet, essentiels pour favoriser la croissance des plantes et améliorer la qualité des sols, ceux-ci subissent une hausse de coût importante.
Bien qu’au Canada et au Québec nous ayons accès à certaines ressources sur nos propres terres, nous avons tout de même besoin d’importer les fertilisants de la Russie et de l’Ukraine. Pourquoi? Parce que les deux pays ont une meilleure capacité à produire l’azote à partir du gaz naturel, l’azote étant un ingrédient incorporé à la plupart des recettes de fertilisants.
Il en est de même pour la potasse, un mélange de produits minéraux et chimiques contenant du potassium, lequel est un nutriment vital pour les cultures ainsi qu’un élément entrant dans la composition des engrais. En raison du rôle de fournisseur mondial de la Russie en termes d’engrais, le retrait du produit russe a un impact sur l’offre mondiale.
L’Ukraine, le plus gros garde-manger de blé de la planète
Saviez-vous qu’ensemble, les productions russes et ukrainiennes atteignent 29 % à l’échelle mondiale? Plusieurs types de céréales sont également produites en Ukraine, entre autres le blé, qui subit lui aussi une augmentation de prix depuis le début de l’invasion russe. N’oublions pas que les céréales sont à la base de l’alimentation. Celle des animaux, mais la nôtre aussi… Il est donc inévitable que toute l’industrie agricole s’en ressente.
Un sillon vers une solution
L’Ukraine et la Russie représentent à elles seules le quart de la production mondiale de blé et une grande partie de la production de fertilisants. À titre comparatif, le Canada produit environ 12 % du blé mondial, qui est exporté dans 70 pays.
Sur une note plus positive, l’organisme Céréales Canada, qui fait la promotion des céréales canadiennes à des clients potentiels à l’échelle internationale, souhaite que de nouveaux clients profitent de la guerre en Ukraine pour se tourner vers le Canada, afin d’aider la chaîne alimentaire mondiale. Notre blé est d’ailleurs, selon le président-directeur général, de meilleure qualité que celui produit en Ukraine et en Russie et ainsi plus cher sur le marché.
En résumé, si nous pouvions acheter de plus en plus local, l’industrie agricole et notre panier d’épicerie ne s’en porteraient que mieux.
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Après les deux années de pandémie difficiles pour les agriculteurs et cette guerre en Ukraine qui se poursuit, des protections d’assurance n’ont jamais été aussi essentielles au bon fonctionnement des entreprises du secteur. Chez Lussier, nous connaissons votre réalité puisque nous faisons affaire avec des producteurs, des éleveurs et des maraîchers depuis longtemps :
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